Cimetières du Mellois



(cimetieresmellois.fr)


SAINT MAURICE LA CLOUERE (86)

Visite du 20/05/2021

Mise en ligne le 21/05/2021


Tombe des filles de la Charité






En mémoire de

Soeur MARIE-THERESE + 1869

1ere compagne de Rose GIET

F.C.S.C.J




CI-GIT

le corps

de .. Hermenegylde

décédée le 1er Avril

1908

à l'âge

de 66

ans





LOQUET Jeanne Madeleine religieuse hospitalière

âgée de 66 ans née à FAY (Loire inférieure)

fille de Pierre LOQUET et de Françoise LEBRETON,

domiciliée à SAINT MAURICE






Recenceme t 1901 LOQUET Jeanne était cuisinière

En mémoire de

Soeur MARIE-THERESE + 1869

1ere compagne de Rose GIET

F.C.S.C.J



Suzanne TOUTENUIT 67 ans, célibataire, religieuse supérieure à l'hospice de SAINT MAURICE où elle était domiciliée

née à METZ (57)

fille de Georges TOUTENUIT et de Catherine GENOT



En savoir + sur Rose GIET avec le site « Vendéens et Chouans » ==>>



***

Fondatrice des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus

Rose survécut à la guerre civile et à la Révolution. Elle aidait ses parents aux travaux de la métairie, mais en raison d’une santé fragile, elle prit le métier de couturière. Ayant renoncé au mariage, elle eut pour projet de consacrer sa vie aux pauvres et aux malades.

Son curé, Jean-Maurice Catroux (1794 Les Rosiers-sur-Loire – 1863 La Salle-de-Vihiers), l’interpella un beau jour sur sa vocation. Elle accepta de prendre l’habit, le 18 décembre 1823, sous le nom de « Sœur Marie ». Elle suivit une formation à la petite communauté de Montilliers, afin de devenir institutrice, et fut rejointe par une deuxième sœur, qui était infirmière. Bientôt se forma une petite communauté « au service des pauvres et des malades et pour l’instruction de la jeunesse ». 

Inspirée par la spiritualité du Sacré-Cœur, dans ce pays profondément marqué par les Guerres de Vendée, cette communauté accueillit d’année en année nombre de jeunes filles qui souhaitaient prendre part à son œuvre éducative et hospitalière, ce qui permit de multiplier les établissements en Anjou et dans les départements voisins. 

La congrégation prit son essor à partir de 1833, grâce à la loi Guizot qui encourageait la création d’écoles primaires dans les communes, à tel point qu’elle comptait 129 sœurs lorsque Rose Giet rendit son âme à Dieu, le 3 janvier 1848 à La Salle-de-Vihiers. 

Trois ans plus tard, le 2 avril 1852, le président de la République, Louis-Napoléon Bonaparte, accorda l’autorisation légale à la communauté, reconnue comme congrégation d’institutrices et d’hospitalières sous le nom de « Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus ». 

F.C.S.C.J








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