Déstabilisé
							par un coup de vent trop puissant, le coq qui, jusque-là,
							trônait fièrement depuis le haut du clocher de
							l'église Saint-Pierre, avait perdu de sa superbe, on
							craignait même qu'il ne chute. La municipalité
							avait alors décidé d'aller y voir de plus près
							à l'aide d'une nacelle, c'était à la fin
							du mois de mars de l'année dernière. « Nous
							pensions simplement le redresser, explique Jacky Pineau,
							premier adjoint. Une fois là-haut, nous nous sommes
							rendu compte que son assise était endommagée et
							que l'eau s'infiltrait par la toiture. » Le coq
							avait alors rejoint le plancher des vaches, avant d'être
							confié aux bons soins d'une entreprise spécialisée.
							« Il a fallu remettre en état le coq mais
							également toute la partie paratonnerre de l'église
							qui n'était plus aux normes. Nous aurions pu nous
							contenter du paratonnerre, mais nous savons que les habitants
							du quartier sont attachés à ce coq. »
							
Le coq a donc,depuis quelques jours, retrouvé sa
							place initiale. Pour sa mise en place, la Ville a fait appel à
							une entreprise spécialisée. « Saint-Pierre
							ne possède pas de trappe d'accès sur le toit du
							clocher, il était alors indispensable d'intervenir par
							l'extérieur, avec des cordages. » C'est
							l'entreprise Boucharnin, venue de Saint-Brieuc
							(Côtes-d'Armor), qui a procédé à la
							réinstallation du coq, à 25 mètres de
							hauteur. C'est aussi elle qui était intervenue sur le
							beffroi du centre-ville pour la mise en place des nouveaux
							cadrans de l'horloge. Si la pendule marque les heures de ses
							ding-dong, le coq restera, lui, silencieux, se contentant
							d'indiquer d'où vient le vent.



