Cimetières du Mellois



(cimetieresmellois.fr)


MELLERAN

27/08/2014

Colonel Pierre LE CHEVOIR (1923 - 2008)




FAMILLE GIRARD
NISSOU



FAMILLE

LE CHEVOIR






COLONEL PIERRE LE CHEVOIR

1923 - 2008





Saint-Cyrien de la promotion 1945-1947, le colonel Le Chevoir a choisi les troupes de Marine.

Le hasard des affectations l'a fait servir au Sahara algérien, au Tchad, à Madagascar et au Laos. Breveté du Centre des hautes études administratives sur l'Afrique et l'Asie moderne, il est diplômé d'arabe maghrébin et de Laotien. »






Chevalier de la légion d'honneur



médaille du combattant volontaire



médaille guerre 39/45« libération » et « Allemagne »



médaille « sécurité et maintien de l'ordre »



médaille du corps expéditionnaire français d'extrème-orient « Indochine »



médaille coloniale d'Extrême-Orient



médaille d'or de la Jeunesse et des sports



Chevalier du Million d'éléphants », Royaume du Laos 



Officier  Ordre national Tchadien, République du Tchad.




Colonel (H) Pierre Le Chevoir le 22 septembre 2008, à l’âge de 85 ans


Engagé dans les FFI à Paris en 1943, Pierre Le Chevoir participe à la Libération de Paris en août 1944 puis s’engage pour la durée de la guerre. Admis à Coëtquidan en 1945 avec la promotion de saint-Cyr « Nouveau Bahut » (45-47), il choisit à la sortie les Troupes coloniales. Puis c’est l’Algérie au 15ème RTS en 1948 ; Madagascar de 1949 à 1952, - entre temps, il est breveté navigateur et observateur aérien (1950) ; et l’encadrement à l’EAI de Saint-Maixent en 1952-1953.


En février 1954, le lieutenant Le Chevoir rejoint l’Indochine où il se spécialise rapidement dans les « Affaires laotiennes » (1954-1955). Cette affectation dans l’administration coloniale va déterminer la suite de sa carrière et même de sa vie. Après un poste d’encadrement à l’Ecole militaire de Strasbourg, le lieutenant puis capitaine Le Chevoir est muté auprès du Haut Commissaire à Madagascar comme « officier des Affaires malgaches » pour préparer l’indépendance de la Grande Ile (1958-1961). De là, il rejoint l’Algérie comme « officier des Affaires sahariennes » puis comme sous-préfet de Béni Abbès dans les premiers mois de l’indépendance algérienne (juillet- décembre 1962).


Après son temps de commandement de capitaine sous les ordres du colonel Lagarde au 2ème RIMa au Mans (1963-1965), il rejoint Abéché pour surveiller l’évolution de la rébellion dans le nord du Tchad (1965-1967). Affecté au cabinet du ministre des DOM-TOM à Paris, le chef de bataillon Le Chevoir en profite pour suivre les cours du CHEAM (Centre des hautes études sur l’Afrique et l’Asie moderne) dont il est breveté ; puis, en vue de l’accession du Territoire des Afars et des Issas (TFAI) à l’indépendance, il est chargé de créer et de mettre en place à Djibouti, en lieu et place de la Milice, le Groupement Nomade Autonome (GNA) qu’il commande jusqu’en 1972 où il est promu lieutenant-colonel. Affecté à la DOT à son retour, il quitte le service actif en 1974, à 51 ans.


Le colonel (H) Le Chevoir va dès lors consacrer sa retraite dans les Deux-Sèvres à l’action économique et sociale en faveur de l’enfance inadaptée et des handicapés. Il dirige l’ADAPEI 79 pendant dix ans, crée ou développe six centres d’aide par le travail (C.A.T.) ainsi que l’Association tutélaire des inadaptés (A.T.I.), préside puis soutient une maison de retraite à Niort.


Officier, administrateur, Pierre Le Chevoir fut aussi écrivain, une fois la retraite définitive arrivée. Diplômé de laotien, de malgache et d’arabe, il a réalisé un lexique malgache et rédigé cinq ouvrages sur ses expériences d’administrateur au moment des indépendances : « Nouvelles heures d’Abéché », « En quête de l’âme lao », « Rary » (sur Madagascar), « El Fissian » sur la fin de la guerre d’Algérie et les premiers mois de son indépendance et un autre sur la création du GNA de Djibouti.


Chevalier de la Légion d’Honneur, le colonel Le Chevoir était également titulaire de plusieurs décorations étrangères.





HOMMAGE RENDU PAR LE GENERAL LE PORT DANS LE JOURNAL « L’ANCRE DE MARINE BAZEILLE »

(nov.déc.2008)













RARY « En parcourant les chemins de traverse malgaches » Pierre Le Chevoir



Souvenir d’un officier des affaires malgaches 1949-1970 220 p. La tradition des souvenirs consignée par des officiers (…) que Galliéni avait encouragée. Le colonel le Chevoir ranime la tradition de ces rapports que les bibliophiles malgachisants.






En quête de l'âme lao - Pierre Le Chevoir



En quête de l'âme lao - Pierre Le Chevoir.

Sous-titre : "1954 - 1955, itinéraire d'un officier d'infanterie de marine au Laos".

240 pages.

Editions "Arma-Communication", 2001.

"1954 - 1955, itinéraire d'un officier d'infanterie de marine au Laos".
Des souvenirs qui ont une valeur ethnologique



En quête de l'âme Lao Saint-Cyrien de la promotion 1945-47, l'auteur témoigne dans cet ouvrage de la présence française au Nord Laos en 1954/55, des hommes qui se sont battus pour défendre la liberté. Construit comme le journal de marche d'un jeune officier d'infanterie de marine au Laos, le récit permet au lecteur de découvrir "l'âme lao" avec ses traditions truculentes et sa joie de vivre malgré la guerre.




El Fissian - De Bône à Beni Abbès - 1948-1962 - La Saoura et le Touat - Souvenir d'un officier des Affaires Sahariennes Pierre Le Chevoir



« « « de l histoire savante et des coutumes des populations du Touat et de la Saoura : l existence de colonies juives, l organisation des filiales des grandes confréries musulmanes, l aptitude des grands nomades à lire les traces ..., l influence du rêve et des éléments irrationnels sur l esprit des autochtones.
Comportement des officiers sahariens à la fin de la guerre d Algérie. Attachés aux populations dont ils se savent aimés, ils réagissent avec passion. « « « 




LES NOUVELLES HEURES D'ABECHE 1966-1967

Les prémices du FROLINAT
Pierre Le Chevoir



En 1965, l'État tchadien doit faire face à un mouvement révolutionnaire qui a ses bases arrières au Soudan. Abéché, grande ville-marché, à forte densité musulmane, se trouve en première ligne. Le président Tombalbaye demande à la France une aide sous la forme d'un officier de renseignement connaissant bien l'islam et sachant parler l'arabe. Le capitaine Le Chevoir qui remplit ces conditions et a en outre servi en zone désertique est désigné pendant deux ans.




Origine et mise en oeuvre du groupement nomade autonome de Djibouti







Après un passage au Ministère d’Etat chargé des départements et territoires d’Outre Mer, le commandant Le Chevoir se voit muté à la tête de la Milice du TFAI à Djibouti. Même s’il est contraint de laisser ses grands enfants derrière lui, il se passionne alors pour sa nouvelle mission et découvre avec plaisir les joies de la vie dans ce petit bout d’Afrique, en compagnie de sa femme, Suzette.
Une chronique vivante et détaillée de la carrière d’un haut-fonctionnaire militaire, dans le Djibouti du début des années 70. La construction astucieuse du récit, alternant les souvenirs professionnels de monsieur et les carnets mondain de madame, donne de façon intéressante un panorama complet d’une vie d’expatriés.





Autre militaire reposant dans ce caveau

- Marcel Girard (1901*1987)

    Il est a noter que Marcel Girard (caveau Girard-Nissou), (adj-chef retraité) était  médaillé militaire et titulaire des palmes académiques.







Médaille militaire

Palmes académiques

Militaire de carrière entre les deux guerres

il a servi dans l'artillerie puis à l'école polytechnique



Il est le fils de Pierre Girard (ci-dessous) et le beau-père du Colonel LE CHEVOIR



- Pierre Girard, est aussi inhumé dans le cimetière de Melleran. Médaillé militaire, titulaire de la croix de guerre :

o   Soldat à la 10 compagnie du 44ème Régiment Territorial d'Infanterie basé à Verdun,

o    Il est  grièvement blessé à Chavonne (02)  sur les bords de l'Aisne.

o    Il meurt de ses blessures le 16 juin 1917 à l'hôpital de Mayenne (53)  à l'âge de 46 ans...








Soldat 14/18

Médaille militaire

Croix de guerre 14/18













Sources informations et photos : Mme LE CHEVOIR Anne-Marie et INTERNET