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MANSLE (16)

Visite du 21/05/2022

mise en ligne le 24/05/2022


Vincent Joseph LANDEROIN (1880/1953)










ICI REPOSE

VINCENT JOSEPH LANDEROIN

COMPOSITEUR ET HOMME DE LETTRES

1880 – 1953

PRIEZ POUR LUI





GABRIELLE LANDEROIN

Née HARMAND

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Chanson RAMONA interprétée par Fred GOUIN

1928

nombre d’instituteurs ou d’institutrices occupe un poste de direction d’école primaire, et ne s’imagine pas redevenir « simple adjoint ».

C’est le cas de Joseph Landeroin. Né en 1880 dans le Loir-et-Cher, il entre dans l’enseignement en 1898.

Marié à une institutrice, Béatrice Landeroin, le couple quitte le Loir-et-Cher pour entrer dans l’enseignement à Madagascar en 1903.

Béatrice Landeroin disparaît de l’enseignement à Madagascar après 1910, alors que son mari continue à y travailler.

Nous ne savons pas s’il s’agit d’un divorce ou d’un décès.

En 1915, Jeanne Ladrat devient Jeanne Landeroin et rejoint Madagascar en temps qu’institutrice titulaire.

En 1920, les Landeroin quittent la colonie et Jeanne décède à Paris, cette même année.

Joseph Landeroin, qui a réussi à obtenir sa réintégration dans le département de la Seine plutôt que dans son département d’origine écrit à son ancienne Administration :

« Je prie vivement M. Penéard, chef du bureau et Monsieur l’Inspecteur Général Luchaire, auxquels

mon Directeur, Mr Renel, a bien voulu me recommander,

De transmettre, en l’appuyant de leurs bienveillantes recommandations, à Monsieur le Directeur de

l’Enseignement pu [public] de la Seine, mon Dossier qui est au ministère des Colonies depuis le 5 Mars dernier,

En demandant qu’on veuille bien tenir compte et de mes états de services exceptionnels (toutes mes

promotions obtenues au choix, 22 ans de service dont 2 ans d’école primaire supérieure en France, 17

ans de directeur, à Madagascar, de diverses grandes écoles dont l’École Normale de Tananarive) et de

mes charges de famille (veuf, belle-mère aveugle, une fillette de 3 ans 1/2 , toutes deux m’obligeant à

avoir une bonne),

Pour m’accorder

1° De préférence, et comme récompense une petite Direction dans la Seine, à cause des avantages

appréciables que j’y trouverais

2° Soit, à défaut, un poste d’adjoint dans Paris non loin de la rue Blomet pour que je puisse déjeuner

près de celles qui ont tant besoin de moi

3° Soit enfin un poste d’adjoint dans la Seine, le plus près de la Rue Blomet.

Il serait utile d’insister particulièrement pour que je sois nommé (toujours à cause de mes charges de

famille) avant l’expiration du Congé en expectative de réintégration avec solde qui me sera sans

doute accordé par Mr le Ministre des Colonies.

Sincère reconnaissance et Vifs remerciements. »



(source : Enseignants coloniaux. Madagascar, 1896-1960.)



































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