Extrait de
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"Colonel Alain GUYOT, Vous êtes né le 29 mai 1930 à Paris. A la fin de vos études secondaires, vous intégrez le prytanée militaire pour y préparer Saint-Cyr. Malheureusement, vous subissez un échec en 1950. Persévérant, vous vous engagez et préparez les officiers de réserve et, à votre sortie de l’école, à votre demande, vous rejoignez la Légion Etrangère au moment où elle s’apprête à quitter l’Afrique du Nord. Ceci coïncide avec la mort de votre frère Pierre du 1er Etranger de Cavalerie après un séjour brillant en Extrême-Orient. Affecté au 2 ème R.E.P., vous êtes grièvement blessé dans l’Aurès puis affecté à Constantine, auprès du Général GAMBIEZ, commandant l’est constantinois. Après votre convalescence, vous êtes muté en Corse à l’instruction, puis en métropole, avant de rejoindre Paris. Et c’est à ce moment là que nos routes se sont croisées. Vous viviez à côté de votre mère, veuve par fait de guerre et diminuée physiquement. En 1994, vous avez perdu votre épouse, Jacqueline.
Vous étiez l’objet d’une réputation flatteuse d’officier digne de toutes les éloges. Quittant l’armée à votre retour en métropole, vous êtes venu avec nous à la mutuelle que vous avez transformé en association mutualiste des anciens légionnaires de Paris. Bientôt vous avez pris ma succession tout en aidant une autre, en même temps, à la mémoire des Harkis. M’épaulant d’abord, puis prenant ma suite, vous avez perdu votre mère et votre épouse Jacqueline Nous vous regrettons tous. Personnellement, je ne crains pas de dire que j’ai perdu un ami. Mon état de santé ne me permets pas d’être à Guingamp aujourd’hui. Adieu Alain ! Que Dieu vous ait en sa Sainte garde. Colonel Pierre JALUZOT. |