Cimetières du Mellois |
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28/04/2013
CHEF BOUTONNE (79)
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Auguste GAUD (Chef-Boutonne 1857-La Rochelle 1924) |
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1857 – 1924 POETE – ECRIVAIN POITEVIN
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Pour plus d'information sur poète écrivain lire le livre que lui a consacré Mr Jean Claude POMMIER |
L'âme des champs (Lemerre, 1901) La
chanson des blouses bleues (Lemerre, 1904).
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En savoir + avec un article de la NR et un autre |
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« « « Le Félibrige poitevin: C’est autour d’Auguste Gaud que va se fédérer le mouvement qui sera appelé le Félibrige Poitevin. Auguste Gaud avait vu le jour à Javarzay en 1857. Il devait décéder à l’hôpital de Bordeaux en 1924, victime d’un empoisonnement par des champignons constituant le menu du restaurant où il dînait...Son père Jules était cordonnier, sa mère Marie Pasquet couturière. Lui-même et son frère Emile allaient exercer le métier paternel, vendant la production familiale sur les foires et marchés de la région. Après de nombreuses publications en français ayant pour toile de fond la culture paysanne de son pays, il créait en plein air, à Chef-Boutonne, le Théâtre Populaire du Parc. C'est sur cette scène qu'il fit jouer les pièces en langue poitevine-saintongeaise qu'il écrivit ainsi que celles d’Henri Martin. En 1896, il participait à Niort, au congrès de la Société d'Ethnographie et d'Art Populaire. Il y prenait la parole pour évoquer entre autres les chansons et les « Nàus » poitevins. Il participa à de nombreuses conférences qu’il organisa tant dans la région qu'ailleurs en France. Il collabora à de nombreuses revues et journaux régionaux. En 1903, A. Gaud était nommé juge de paix dans l'Oise, à Chaumont-en-Vexin. En 1907 il était nommé à Beauvais puis en 1919, il obtenait cette fonction dans le canton ouest de La Rochelle ce qui lui permit de revenir au pays. A partir de 1895, il devenait le chef de file du mouvement félibréen poitevin. Il entretint semble-t-il, une relation épistolaire avec Frédéric Mistral qui lui écrivait :«Vous êtes des très rares qui connaissent, qui respectent et aiment le paysan, et le dépeignent enfrères et en fils de la terre comme lui. J’applaudis à vos chants naturels et savoureux et à votreapostolat absolument félibréen.» C’était à propos de ses recueils de poèmes écrits en français qui avait précédé l’écriture demorceaux en poitevin-saintongeais. Maurice Rollinat pour sa part lui adressait les lignes suivantes:«Mes sincères félicitations pour vos jolis vers émus, chantants». Puis viendront les écrits en poitevin-saintongeais. Une Merienne chez Jacquiet-Labertuche. Letexte ne sera pas édité. Nous ignorons le sort du manuscrit.Un pésan de chez nous. Une saynète à deux personnages, qui sera elle aussi non éditée. Nousignorons le sort du manuscrit. …........ » » » source : |
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