Jacques
Isidore SAVATTE de la MOTHE
Né le 17 juillet 1798 - La
Roche Udon, Les Groselliers
Décédé
Parents
Jacques Hubert SAVATTE de la MOTHE
1756-1839
Marthe Victoire PIDOUX †1848
Frères et sœurs
H Augustin Hubert SAVATTE de la
MOTHE 1796-
H Pierre Alexandre SAVATTE de la
MOTHE 1800-
H Louis Charles SAVATTE de la
MOTHE 1802-
H Augustin Léon SAVATTE de
la MOTHE 1804-
H Hubert Delphin Simon Jude
SAVATTE de la MOTHE 1807-
Notes
Le 22 novembre 1815, il est nommé
par le Roi sous-lieutenant dans la légion de Tarn et
Garonne, et en 1816 dans les gardes du corps du Roi, compagnie du
duc de GRAMMONT.
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Source des informations
généalogiques
31 ans, capitaine de cavalerie célibataire (AD 79)
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Hubert
Delphin Simon Jude SAVATTE de la MOTHE
Né le 10 août 1807 -
La Roche Udon, Les Groselliers
Baptisé le 9 septembre 1807
- Champsdeniers (Deux Sèvres)
Décédé
Parents
Jacques Hubert SAVATTE de la MOTHE
1756-1839
Marthe Victoire PIDOUX †1848
DCD à BRELOUX le 4 juin 1825 célibataire 18 ans
(AD 79)
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Notes
individuelles concernant le père
Il est Seigneur de la
ROCHE-UDON. Le 11 mars 1789 à la Villedieu du Pont du
Vault, Jacques Hubert et Augustin SAVATTE DE LA MOTHE partagent
sous seings privés, entre eux et avec leur père, la
succession de leur mère qui avait testé en faveur de
son mari par tesament olographe du 6 octobre 1786, déposé
dans l'étude de maître BELLOT, notaire royal à
Saint-Maixent, le 16 janvier 1789 (Archives de la Vienne, EN
1553). Il a été tonsuré par l'évêque
de Poitiers, le 11 juin 1769 en l'église abbatiale de
Saint-Maixent (Bibliothèque de la Société des
Archives historiques du Poitou, liasse 47). Il demeure au lieu dit
La Roche-Udon, paroisse des Groselliers (commune de Mazières,
Deux-Sèvres). Le 25 septembre 1792, "la municipalité
des Groselliers s'est présentée avec la garde
nationale de Saint-Pardou (aujourd'hui Saint-Pardoux, canton de
Mazières-en-Gâtine, Deux-Sèvres) et celle de
Mazière (aujourd'hui Mazières-en-Gâtine,
Deux-Sèvres), pour désarmer le Sieur SAVATTE et ont
emmené son cheval sellé et bridé, et ont pris
une cloche" (Archives de la Vienne : EN 1554). En mars 1793,
"les bestiaux sont saisis et les scellés mis sur les
meubles". Il semble avoir été arrêté
à la même époque et emmené à
Parthenay, puis à Niort et Angoulême. Son épouse
reste et subit encore des visites domiciliaires et des saisies. En
février 1798, il est poursuivi pour complicité avec
les émigrés. Le domaine de la Plissonnière
paroisse de Fegnon ou de Segnon lui a été confisqué.
En 1816, il est maire de la commune de Breloux la Crêche,
quand il écrit le 30 décembre (Archives de la Vienne
: EN1553), au ministre de la guerre pour "... solliciter une
sous-lieutenance dans la légion de la Vienne en faveur de
son fils Pierre-Alexandre DE SAVATTE. Son frère, Jacques
Isidore DE SAVATTE, avait été nommé par le
Roi le 22 novembre 1815 sous-lieutenant dans la légion de
Tarn et Garonne, mais il avait été nommé
également dans les gardes du corps du Roi où il
servit dans la compagnie du duc DE GRAMMONT. Il demandait
également une place aux écoles militaires pour son
quatrième fils Hubert Delphin Simon Jude DE SAVATTE, né
à la Roche-Udon, mais non enregistré aux
Groselliers. et pour lequel une enquête a été
faite le 21 septembre 1820 devant le juge de paix du canton de
Mazières (arrondissement de Parthenay, Vienne), afin
d'établir sa filiation ..." Le 1er juillet 1797, il
est détenu à Niort depuis environ un an pour avoir
reçu chez lui des émigrés et des brigands et
provoqué à la désertion un volontaire. Le
texte de la plaidoirie en sa faveur devant le jury, le 1er avril
1798, se trouve aux archives de la Vienne, (liasse EN390). La
métairie de Boisgenet, commune de Breloux, a été
vendue matinalement, le 7 mai 1798, sur Hubert SAVATTE LA MOTHE,
fils émigré et adjugée 60 000 francs au
citoyen Hubert SAVATTE LA MOTHE, demeurant commune de Breloux
(probablement son père). Cette métairie est sise au
village de la Villedieu. Dans une requête au ministre de la
guerre datée du 26 juillet 1816, Jacques Hubert SAVATTE
écrit : "... que son père et ses deux oncles
sont morts chevaliers de Saint-Louis ; que ses deux frères
ont été élevés à l'école
militaire, l'aîné des deux, capitaine au régiment
de Royal-Roussillon-Infanterie fut embarqué pour les Indes
en 1781 où il mourut glorieusement, le second est chevalier
de Saint-Louis comme émigré ; que trois de ses
cousins du nom DE SAVATTE, l'un capitaine au régiment de
Médoc est mort chevalier de Saint-Louis et les deux autres
ont été fusillés à Quiberon"...
(EN1555).
Notes concernant l'union
En 1840,
de leurs six enfants seuls Pierre Alexandre et Léon Auguste
survivent ; le premier demeure alors à la Villedieu de la
Crêche et le second à la PIMPILLIERE (commune de
Saint Ouane, canton de Saint-Maixent) Ils partagent la succession
de leur père devant maître PRESLE-DUPLESSIS, notaire
à Saint-Maixent, le 15 février 1842. Plus tard,
Alexandre habite Rocan, commune de Breloux, et Léon habite
La Villedieu.
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