Cimetières du Mellois



(cimetieresmellois.fr)



15/09/2012

TILLOU

Les Demoiselles de Beaumoreau


(extrait du prologue du livre éponyme)









Les demoiselles de Beaumoreau, héroïnes du livre de Marguerite GURGAND ont réellement existées.

Elles sont enterrées au cimetière de TILLOU

mais leurs tombes ne sont plus visibles

l'élargissement de la route départementale D111 (SOMPT/TILLOU) a « grignoté » le cimetière et effacé les monuments funéraires



« « Chassées de Saint-Domingue par la révolte des esclaves, les trois Demoiselles arrivèrent chez nous, en Poitou, au seuil de l'hiver 1804, en pleine épidémie de choléra. Elles n'étaient pas de notre monde, avec leurs domestiques noirs et le mystère qui les entourait. Mais elles étaient si belles, et si bienfaisantes, que c'est bientôt à Beaumoreau, leur maison, que battit le cœur du village. Un temps, nous partageâmes tout, les fêtes et les misères, les matins clairs où l'on voudrait du bonheur pour tous, la lente paix des soirs d'été. Nous leur donnions notre terre et nos gestes, elles nous soignaient et apprenaient à lire à nos enfants. On peut dire qu'elles nous rendirent meilleurs, tous autant que nous étions. Et puis... et puis la vie s'en est mêlée, et la vie est souvent mauvaise. Elles s'appelaient Marie-Aimée, Amélie et Phoebé. Cent cinquante ans plus tard, la grande maison tombe en ruines, mais leur souvenir palpite encore chez nous. « « 



« « En cet automne 1804, une épidémie de dysenterie ravage le hameau de Tillou, en Bas-Poitou.
La maladie n'épargne personne, la mort frappe sans discernement... L'angoisse pèse sur le village, l'enveloppant d'un linceul de silence.
C'est alors qu'arrivent en rude terre poitevine, auréolées de soleil et de mystère, Marie-Aimée, Amélie et Phoebé Forgier. Chassées de Saint-Domingue par la révolte des esclaves, elles viennent s'installer dans leur maison de Beaumoreau, à l'abri des guerres et des massacres.
Leurs domestiques noirs terrorisent les villageois qui voient en eux l'incarnation du diable, mais peu à peu, la beauté, la bonté et la joie de vivre des Demoiselles ont raison de toutes les réticences. Colas lui-même, le beau tisserand, ne peut résister à leur charme » »


Marie-Aimée, Amélie et Phoebé FORGIER tels sont les noms des trois sœurs dans le roman

mais en réalité

MINOT Marie Magdeleine Adélaide (1770/1825) décédée à TILLOU le 21/05/1825 à 55 ans

MINOT Julie Élisabeth (1775/1827) décédée à TILLOU le 31/01/1827 à 52 ans

filles de Louis Augustin MINOT et de Ambroise Dorothée HERISSE



Elles sont les sœurs du général MINOT (Jean-Louis-Toussaint) (1772 – 1837)

qui s'est éteint au château de Mornay à SAINT PIERRE DE L'ISLE (17) enterré au cimetière de SAINT JEAN D'ANGELY (17)



La 3ème sœur Phoebé a-t-elle existée  ??? nous n'en avons pas trouvé de trace dans les actes d'état civil de TILLOU

mais une nièce de ces demoiselles : Florinde Amande MINOT 1807-1840 dite « Florine » peut être la troisième de ces demoiselles

c 'est elle qui est à l'origine de la création de l'hospice/hôpital de MELLE



--->>> arbre généalogique MINOT



Ci après les actes de décès des deux sœurs


Décès de MINOT Marie Magdeleine Adélaide le 21/05/1825

(1770/1825)




Décès de MINOT Julie Élisabeth le 31/01/1827

(1775/1827)


(extrait du prologue du livre éponyme)


Extrait de la page 281










Un enterrement prostestant en 1805 à TILLOU


extrait de la page 254



Retour Accueil



Direction les cimetières