31/05/2012

MELLE cimetière St Pierre

MAJ 27/01/2020

Tombe de la famille GAUTIER BERNARD




FAMILLE

GAUTIER/BERNARD

GAUTIER Roger

LIEUTENANT D'INFANTERIE COLONIALE



décédé le 18 juin 1929

dans sa 31è année

GAUTIER LOUIS

Percepteur Honoraire

24 Août 1874

2 Octobre 1949

Ici repose

Florence GAUTIER

née BERNARD

le 29-2-1876

décédée

le 9-1-1957











Lui 23 ans né à MELLE faisant son service militaire à CHATEAUROUX

Elle 21 ans née à l'ENCLAVE cuisinière à LA VILLEDIEU DU CLAIN




DCD le 18/06/1929 à SAINT ANTONIN
























Le 7 séptembre 1901 la Chine accepte le protocole qui lui a été présenté par les ambassadeurs Alliés et qui met fin à la guerre des Boxers. En application de son article VII, des forces armées étrangères occuperont douze points sur la voie ferrée Pékin - Shan-Hai-Kouan (frontière sino-manchoue,) pour assurer la sécurité des communications avec la mer.

De plus le quartier des Légations à Pékin devient un quartier réservé aux étrangers avec droit de garde militaire ;

Par voie de conséquence, la 1° Brigade d'Infanterie Coloniale du Corps Expéditionnaire Français, commandée par le Général FREY, prend nom de "Brigade d'Occupation" avec P.C. à Tientsin. En 1905, cette appellation devient " Corps d'Occupation de Chine" ( C.O.C.). Elle sera remplacée en 1928 par celle de "Troupes Françaises en Chine", mais en décembre 1939, devant la montée de la tension en Extrême-Orient, le commandement en sera transféré de Tientsin à Changhaï

A la même époque - et toujours en application du Protocole de 1901 - la France continuait d'entretenir des garnisons à Tientsin ( Ville et Arsenal de l'Est), Pékin ( Quartier Diplomatique, Caserne Voyron), Tongkou, Chin-Wang-Taoo et Shan-Hai-Kouan.

Nous ne mentionnerons que pour mémoire le territoire de Kwan-Tché-Wan, loué à la France le 22 avril 1898 pour 99 ans, lequel est administré par le Gouvernement Général de l'Indochine.



Si la concession de Tientsin bénéficie de la protection militaire découlant de l'article VII, ci-dessus cité il en va autrement en Chine du sud - et ceci mérite d'être souligné - aucun traité n'autorise expressément le stationnement et l'entretien de forces étrangères dans les concessions.

Les événements vont cependant contraindre les puissances bénéficiaires, dont la France, à y envoyer des troupes pour protéger leurs nationnaux. Ce sera le cas en 1900, au moment de la guerre des Boxers; la France, l'Allemagne, la Grande Bretagne et le Japon entretiendront à Changhaï un contingent de 2000 à 3000 hommes chacune.

La paix revenue, le gouvernement chinois ne manquera pas de soulever cette atteinte à ses droits et de demander leur retrait. Elle seront effectivement retirées sous réserves, toutefois, de revenir si les circonstances les y obligeaient. Ce qui se produira pour la France en 1923, puis en 1925, mais, cette fois les unités ne repartiront plus : Changhaï, Hankéou et Canton deviennent garnisons permanentes.

Les événements extérieurs, la confusion qui règne dans le pays ont fait évoluer le statut des concessions : de commercial à l'origine il devient, avec une présence militaire, également politique. De facto elles constituent des enclaves étrangères. Havre de sécurité pour les personnes et les biens, leur prospérité est remarquable.Celle de Changhaï, qui les symbolise, est prodigieuse.En moins d'un siècle la petite cité chinoise est devenu en 1934, la première ville du continent asiatique et son port, qui voit passer les trois quarts du commerce du pays, s'est hissé au 5° rang mondial.

En 1943, la France renonce à ses concessions. Du fait de la guerre, qui fait rage dans le Pacifique, le rapatriement des unités sur l'Indochine ( fin 1945 elles ont été placées sous le commandement du C.E.F.E.O. du Général LECLERC ) ne pourra se faire qu'en 1946. Elles seront dissoutes.

La page de Chine est alors tournée.

Mais elle est tournée sans gloire

Le temps efface lentement le souvenir des unités qui tenaient garnison dans ces lointaines cités aux noms prestigieux : Pékin, Tientsin, Changhaï...

Elles nous ont laissé leurs insignes qui étaienet leur fierté, avant de devenir la nôtre.

(source : http://www.symboles-et-traditions.fr/articles-anciens/chine/page-tcf-chine.htm)